François
QUETIN est né le 22 septembre 1741 à Challes (72). Il y sera papetier, tout
comme son père, Jean, et ses frères Pierre, Jean, Julien et Joseph.
![]() |
L’enquête
de l’an II (1794) sur les papeteries nous donne quelques informations sur le
moulin de François QUETIN, à Saint-Nicolas-Saint-Mesmin : il dispose d’une
cuve, emploie 5 ouvriers et produit 350 quintaux par an de papiers. « Il ne se fabrique que de gros papiers à
raffineurs et papiers lombards. Il se fabriquerait du plus beau papier et en
plus grande quantité si la rivière était nivellée ». Voir l’original
(photo Louis ANDRE) : page 1.
En
1801, Paterne FAUCHEUX en devient propriétaire, puis c’est Catherine BIGOT, sa
veuve, puis Julie (Le)FAUCHEUX, sa fille, qui épouse en 1803 Sylvain LEMAIGRE
et lui apporte le moulin en dot. Malgré ces changements de propriétaire, François QUETIN exploitera la papeterie jusqu’en 1802. Sylvain LEMAIGRE, ami d’Elie de MONGOLFIER, devient propriétaire de la papeterie en 1803 et va la développer, toujours dans les papiers à sucre : elle devient une usine employant plusieurs dizaines d’ouvriers. En 1847, il vend son moulin à Julles HOLLARD qui crée en 1874 la Société des Papeteries du Loiret. Les bâtiments totalisent alors plus de 70 mètres de façade. La papeterie cesse ses activités vers 1905. |
François
QUETIN décède le 25 février 1815 à Meung-sur-Loire.
![]() | Dans "l'Almanach du Commerce de Paris, des départements de la France et des principales villes du monde"
par J. de la Tynna, 1825 - page 524, François-Claude QUETIN, époux de
Marie Louise ROUSSEAU, est mentionné comme fabriquant de papier au
moulin de Basmont, à Meung, tandis que son frère Marie-Charles QUETIN
serait au Moulin d'Aunay, avec BOUCHET et CHARIBAIRE-LACOSTE. Dans le même Almanach édité en 1829, le nom de QUETIN n'apparaît plus (voir ici). On retrouve par contre le nom de Sylvain LEMAIGRE, le papetier de Saint-Nicolas-Saint-Mesmin, qui exploitera le moulin de Basmont jusqu'en 1830 avec son beau-frère, Denis Auguste BOURGUIGNON. Ce dernier reprend alors seul le moulin à son compte, sans grand succès, et Sylvain LEMAIGRE n'est pas tendre avec son beau-frère (Voir ici, d'après les copies de Lettres de LEMAIGRE, Archives Départementales du Loiret, Cote provisoire J 1987- Source : « Les papiers à sucre et le moulin à papier du Loiret, de 1828 à1848, d’après les registres de correspondance d’Etienne-Sylvain LEMAIGRE », par Nicolas GUICHET, mémoire de maîtrise, Université d’Orléans – 1992 ). |
![]() | ![]() |
Saint-Léonard-de-Noblat. Le Moulin Maquetaud (ou Maqueteau). | Saint-Léonard-de-Noblat. Le moulin du Got (en 2009). |
![]() |
![]() |
Le moulin des Tacreniers en 1923 et 2010.